Etre vétérinaire au
JAPON
Tout ce qu’il faut savoir pour exercer la médecine vétérinaire et s’expatrier au Japon
Le Japon est une destination prisée par les expatriés grâce à sa culture riche, sa cuisine savoureuse et son ambiance unique alliant tradition et modernité. Les expatriés apprécient la sécurité, la propreté des villes et l‘efficacité des transports en commun. Cependant, le pays présente des défis, notamment des barrières linguistiques et un coût de la vie élevé, surtout dans des villes comme Tokyo. La culture du travail est souvent marquée par de longues heures et un fort engagement envers l’entreprise, ce qui peut être déroutant pour certains expatriés. Néanmoins, ces défis sont compensés par une qualité de vie élevée et une hospitalité renommée, rendant le Japon attractif pour ceux qui souhaitent découvrir une nouvelle culture.
Démarches administratives
Reconnaissance du diplôme
L’autorité compétente en au Japon pour la reconnaissance des qualifications professionnelles vétérinaires et la délivrance des licences d’exercice est le ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFF).
Pour exercer en tant que vétérinaire au Japon, la première étape est de réussir l’examen national vétérinaire. Cet examen national, obligatoire pour tous les candidats, y compris les diplômés étrangers, évalue les connaissances et compétences nécessaires pour pratiquer la médecine vétérinaire.
Les candidats étrangers doivent d’abord s’assurer que leur diplôme de médecine vétérinaire est reconnu par le ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFF), et qu’ils possèdent déjà une licence vétérinaire valide dans leur pays d’origine pour être éligible à l’examen.
L’examen est administré exclusivement en japonais, une maîtrise avancée de la langue est donc indispensable. Il couvre une large gamme de sujets, incluant la médecine interne, la chirurgie, la pharmacologie, les maladies infectieuses, la santé publique vétérinaire, l’épidémiologie, et l’éthique vétérinaire. Il se compose principalement d’une épreuve écrite sous forme de questions à choix multiples (QCM), et est divisé en trois sections :
- Questions obligatoires : 50 questions.
- Théorie : 160 questions.
- Pratique : 120 questions.
Les résultats de l’examen sont généralement annoncés quelques semaines après la tenue de l’examen sur le site du MAFF.
Une fois l’examen réussi, les vétérinaires doivent faire une demande de licence auprès du ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches (MAFF) pour obtenir le droit d’exercer au Japon. La demande doit inclure plusieurs documents essentiels :
- Un formulaire de demande dûment rempli, fourni par le MAFF.
- Le certificat de réussite à l’examen national, prouvant que le candidat possède les compétences suffisantes pour exercer.
- Une copie certifiée conforme du diplôme de médecine vétérinaire.
- Une preuve d’identité (comme une carte de résidence pour les étrangers ou zairyu card).
- Une preuve de domicile au Japon, telle qu’un certificat de résidence (juminhyo).
La demande doit également être accompagnée du paiement d’une taxe de 30,000 yen (~185€) pour le traitement administratif. Une fois la demande approuvée, la licence est délivrée et permet au vétérinaire de pratiquer légalement au Japon.
Enfin, après l’obtention de la licence, les vétérinaires doivent s’enregistrer auprès de la Japan Veterinary Medical Association et prêter serment.
Source : MAFF
Démarches administratives
Visa
Certificat d'Eligibilité (COE)
Pour obtenir un permis de travail au Japon en tant que vétérinaire, il est nécessaire de commencer par obtenir une offre d'emploi confirmée d'un employeur japonais disposé à sponsoriser le candidat. L'employeur doit soumettre une demande de Certificat d'Éligibilité (COE) au Bureau de l'Immigration japonais, qui dépend du Ministère de la Justice. Divers documents sont requis, incluant ceux relatifs à l'entreprise et au poste proposé, ainsi que ceux attestant des qualifications du candidat, tels que le diplôme, la transcription des notes et le programme d’études. Après approbation, le COE, document indispensable pour demander le visa de travail, est envoyé au candidat.
Demande de Visa de travail
Avec le COE, le vétérinaire doit se rendre à l'ambassade ou au consulat du Japon dans son pays d'origine pour demander un visa de travail. Les documents requis pour cette demande incluent le COE, le passeport, un formulaire de demande de visa complété, une photo d'identité conforme aux normes, ainsi que le paiement des frais de visa. Le traitement de la demande de visa par le Ministère des Affaires Étrangères japonais peut durer de quelques jours à quelques semaines. Une fois le visa accordé, il est délivré, permettant au vétérinaire de se rendre au Japon pour commencer son emploi.
Arrivée au Japon
À l'arrivée, il faut se rendre à l'immigration de l'aéroport pour enregistrer son arrivée. Ensuite, il est obligatoire de s'inscrire auprès de la mairie du lieu de résidence dans les 14 jours suivant l'arrivée pour obtenir une carte de résidence (zairyu card). Cette carte est nécessaire pour effectuer les démarches suivantes, telles que l'ouverture d’un compte bancaire et la souscription à une assurance santé. Une certificat de résidence (juminhyo) attestant de l'adresse du domicile de l'étranger est aussi fourni.
Source : Ministère des Affaires Etrangères du Japon
Bon à savoir
Informations utiles
Source : World Salaries
- Vétérinaire débutant (0 à 2 ans d'expérience) : salaire annuel d’environ 4 537 100 JPY par an. (environ 32 600 EUR)
- Vétérinaire plus expérimenté (2 à 10 ans d'expérience) : salaire généralement compris entre 5 567 700 JPY par an (environ 40 100 EUR) et 7 896 400 JPY par an (environ 56 900 EUR).
- Vétérinaire sénior expérimenté (>10 ans d'expérience) : salaire généralement supérieur à 9 226 300 JPY par an (environ 66 500 EUR).