Etre vétérinaire au

CHILI

Tout ce qu’il faut savoir pour exercer la médecine vétérinaire et s’expatrier au Chili

Le Chili, avec ses paysages variés allant des déserts arides aux montagnes enneigées, attire de nombreux expatriés en quête d’aventure et de stabilité. Le pays est reconnu pour son accueil chaleureux, son climat favorable et son économie en plein essor. Les expatriés apprécient particulièrement les opportunités professionnelles et la qualité de vie, même si certains rencontrent des difficultés liées au coût de la vie dans les grandes villes et à l’accès aux services publics. Bien que le Chili ne figure pas toujours parmi les destinations les plus populaires, il reste un choix intéressant pour ceux qui recherchent un cadre de vie dynamique et enrichissant.

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Démarches administratives

Reconnaissance du diplôme

Pour exercer en tant que vétérinaire étranger au Chili, le processus peut varier en fonction du pays d’origine et de l’existence d’accords entre les pays. Plusieurs cas de figure peuvent donc se présenter. Une fois le diplôme reconnu par les autorités compétentes, il est nécessaire de s’inscrire au Colegio Médico Veterinario de Chile (COLMEVET) pour finalement obtenir l’autorisation d’exercer la médecine vétérinaire au Chili.  

C’est le cas de la Bolivie, le Costa Rica, le Brésil, le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Pérou et l’Uruguay.

Dans ce cas, le diplôme est reconnu par le Ministère des Affaires Étrangères. Il faut fournir le diplôme apostillé ou légalisé, des certificats de notes et une preuve de l’existence légale de l’université d’origine.

Certains de ces pays étant signataires de la Convention de Mexico de 1902 relative à la pratique d’une activité de médecine et de chirurgie, il faut passer un examen supplémentaire à l’Université du Chili comme condition préalable à l’exercice professionnel. Cela concerne les vétérinaires diplômés dans l’un des pays suivants : Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Pérou et Bolivie. Les vétérinaires ayant été formés en Uruguay ou au Brésil n’ont donc pas besoin de passer cet examen. 

La reconnaissance est gratuite et se fait via le Ministère de l’Éducation du Chili.

Il faut alors faire reconnaître le diplôme par l’Université du Chili. Cette reconnaissance, payante, peut inclure la réalisation d’examens si la formation suivie n’est pas jugée équivalente avec les standards chiliens. Les documents requis peuvent varier selon le pays de formation, mais ceux généralement demandés sont les suivants :

  • Diplôme original légalisé.
  • Certificats de notes originaux légalisés.
  • Programme d’études détaillé et légalisé
  • Preuve de l’existence légale de l’université où la formation a été suivie
  • Curriculum vitae
  • Carte d’identité ou passeport.
  • Traductions officielles des documents en espagnol, si rédigés dans une langue étrangère

Cette procédure assure que les qualifications des professionnels étrangers répondent aux exigences locales et sont en adéquation avec les normes éducatives et professionnelles chiliennes.

Source : Ministère de l’Education, Chili

Démarches administratives

Visa

Le visa sujeta a contrato est conçu spécifiquement pour les étrangers qui ont obtenu un contrat de travail avec une entreprise chilienne. Ce visa lie le travailleur à son employeur, il est donc impératif d’avoir un contrat de travail signé et notarié. Le processus de demande se fait généralement depuis le pays d’origine, et il doit être récupéré auprès du consulat chilien. Les documents requis incluent le contrat de travail notarié, les preuves de qualifications professionnelles, un extrait de casier judiciaire et le paiement des frais de visa. 

Ce visa est généralement valable pour la durée du contrat de travail, avec un maximum de deux ans, mais il peut être renouvelé si le contrat est prolongé ou si un nouveau contrat est obtenu. La résidence permanente peut également être demandée après deux ans de visa de travail, sous certaines conditions.

Le visa de résidence temporaire offre plus de flexibilité comparé au visa sujeta a contrato. Ce visa permet aux étrangers de résider au Chili pour diverses raisons, y compris le travail, les études ou le regroupement familial. Le visa de résidence permet au titulaire de changer d’emploi sans affecter le statut de son visa. La demande de ce visa peut également se faire depuis le pays d’origine, auprès du consulat chilien, ou directement au Chili si l’étranger y réside déjà légalement.

Ce visa est généralement valable pour un an et peut être renouvelé. Après deux ans de résidence continue avec un visa de résidence temporaire, le titulaire peut demander la résidence permanente.

Une fois arrivé au Chili avec l’un de ces deux types de visa, il est nécessaire de s’enregistrer auprès de la Police des Investigations du Chili (PDI) dans les 30 jours suivant l’entrée.

Il faut ensuite obtenir un RUT (Rol Único Tributario), qui est le numéro d’identification fiscal chilien. Cela se fait auprès du Servicio de Registro Civil e Identificación. Le RUT est essentiel pour effectuer diverses transactions dans le pays, comme ouvrir un compte bancaire ou signer des contrats.

Il est finalement possible de demander une carte d’identité chilienne (Cédula de Identidad) auprès du Registro Civil. Cette carte doit être obtenue dans les 30 jours suivant l’enregistrement du visa à la PDI et est nécessaire pour toute résidence légale et activité quotidienne au Chili.

Source : Service national de migration, Chili

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Bon à savoir

Informations utiles

Source : World Salaries